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par Raff de HGuitare

Les meilleurs films sur la guitare

Bonjour à toute et tous ! Aujourd’hui nous allons traiter d’un sujet un peu différent et se détendre autour du 7ème Art. Spoiler : vous n’aurez même pas à toucher à votre guitare, car ici, nous ne parlerons pas de gammes ni d’accords jazz ou encore de techniques guitaristiques. Cette-fois donc, nous allons parler de films. Alors, à vos pop-corn ! 

Les films musicaux tels que « Grease », « The Wall », « Phantom of the paradise » ou « The Rocky Horror Picture Show » sont apparus dans les années 70, mais c’est à partir des années 80, puis 90 que sont arrivés ceux centrés davantage sur la guitare. En général dans un esprit axé Rock/Metal, avec souvent un côté déjanté, orienté comédie.

Vous en connaissez peut-être quelques-uns, mais voici une liste des films qui réapparaissent régulièrement lorsque l’on parle de films traitant de la guitare, sans ordre de préférence. De quoi vous détendre un peu après votre séance de pentatonique. C’est parti !


SPINAL TAP PAR ROB REINER - 1984

Et on commence avec le plus ancien de la liste ! Sorti en 1984 et fêtant ses 40 ans, Spinal Tap est aujourd’hui encore considéré comme un classique. Conçu sous forme de documentaire - ou plus précisément de « rockumentaire » -, il dépeint le parcours du groupe de Rock fictif Spinal Tap à travers ses concerts, ses clashs entre membres, ses amplis qui montent jusqu’à 11, ses pochettes d’album ultra controversées…

Le tout dans une ambiance caricaturale et rock n roll, sur un ton humoristique, se jouant de tous les stéréotypes que l’on associe aux rockeurs de l’époque. La bande son est également au rendez-vous avec des titres aussi évocateurs que « Tonight Im Gonna Rock You Tonight » ou « Rock and roll creation ».

 

CROSSROADS PAR WALTER HILL, UN CLASSIQUE AUTOUR DE LA GUITARE - 1986

Le classique ! Notamment illustré par la présence de Steve Vai dans un duel de guitares flamboyant à la fin du film, dont le dernier segment « Eugene’s trick bag » est régulièrement considéré comme un standard du shred que je vous conseille d’aborder pour épater la galerie. L’histoire raconte le périple jusqu’au Mississippi d’Eugene Martone, jeune guitariste de 17 ans étudiant à la prestigieuse Juilliard School de New York en section classique mais passionné de blues, afin de retrouver la dernière chanson de Robert Johnson, le père du blues qui aurait pactisé avec le diable afin de jouer comme un dieu (vous voyez le jeu de mots?). 

Le trajet à travers les Etats-Unis sera difficile et ponctué de moments de joie mais également de déceptions. Le ton général est un peu plus sérieux, mais vaut le détour.

 

 

SHOCK 'EM DEAD PAR MARK FREED, DAVID TEDDER AND ANDREW CROSS - 1991

Avertissement : ici on tombe dans le domaine du nanar et de la série B, mi film d’horreur, mi « Hélène et les garçons ». Étant un film à petit budget, qui plus est relativement ancien, la qualité visuelle du film laisse un peu à désirer...mais c’est peut-être également son aspect kitsch et typé 80’s qui vous le fera kiffer (oui j’ai bien dit kiffer). 

A l’instar de son prédécesseur, on retourne dans le thème du pacte avec le diable. On suit ici la vie d’Angel Martin, guitariste à lunettes nerdy avec tous les stéréotypes que vous pourrez lui imaginer (un nanar, je vous dis !), qui pour réaliser ses rêves de célébrité, fortune, et femmes à gogo aura recours à la magie vaudou. Dès cet instant, il deviendra un shredder à qui tout sourit -mais à un certain prix- . 

Les séquences guitaristiques sont ici doublées par nulle autre que Michael Angelo Batio, alias « The fastest guitar player in the world ». 

 

 

WAYNE'S WORLD PAR PENELOPE SPHEERIS - 1991

Personnellement un de mes préférés que je vous conseille pour vous taper des barres garanties. Wayne Campbell et Garth Algar sont 2 fans de rock/metal qui animent une émission locale à Aurora dans l’Illinois, et vont faire la rencontre d’un producteur qui souhaite acquérir leur programme et au passage le remodeler pour faire plus de fric (mouahaha les méchants producteurs capitalistes). Wayne fera également la connaissance de Cassandra Wong, chanteuse-bassiste charismatique et sera sous le coup de foudre immédiat. 

Si le pitch de base n’est pas d’une grande complexité, c’est bien sur la forme qu’il compense. Blindé de références populaires, de parodies, et de gags, il respire un air de sitcom jusqu’à parfois briser le quatrième mur. 

En outre, la bande-son axé rock fait mouche, notamment avec la scène culte de « Bohemian Rhapsody » au début, ou encore la rencontre avec Alice Cooper lors d’un concert.

Bref foncez ! Il existe également une suite tout aussi bonne avec Aerosmith en guest.

 

 

TENACIOUS D IN THE PICK OF DESTINY PAR LIAM LYNCHE, ÉCHEC COMMERCIAL MAIS FILM CULTE - 2006

« A long time ago in a town called Kickapoo... » Un autre de me préférés, échec commercial mais devient néanmoins un film culte, The Pick of Destiny est une comédie narrant l’histoire de JB (pour Jack Black) dans sa quête du rock n roll, sa rencontre et son entraînement avec KG (pour Kyle Glass) qui aboutira à la création de leur groupe Tenacious D, et surtout leur périple afin de récupérer le Médiator du Destin (en VF), médiator supposé posséder des propriétés surnaturelles, et faire d’eux le plus grand groupe de rock. 

Comme rien n’est jamais simple dans la vie, il leur faudra relever quelques défis tels qu’un duel avec le diable ou désactiver des lasers avec leur pénis. Ce qui est intéressant ici c’est que le groupe existe également dans la vraie vie, et continue à sortir des albums, le 2ème correspondant à la bande originale du film. 

Sans rentrer dans les détails le film est une bonne tranche de rigolade avec de bonnes références culturelles ainsi que plusieurs caméos tels que Dio, Dave Grohl ou Meat Loaf ; dans le pur style Jack Black, comme le film suivant d’ailleurs.

 

 

SCHOOL OF ROCK PAR RICHARD LINKLATER - 2003

Encore du JB donc (à consommer avec modération n’est-ce pas ?). Ici dans le rôle de Dewey Finn, un guitariste raté, sans emploi, qui après avoir vécu chez son meilleur ami Ned à crédit depuis plusieurs années se retrouve menacé d’expulsion par Patty la copine de son dernier. Ayant par la suite été viré de son groupe, il doit donc trouver de l’argent rapidement. C’est alors qu’il décide de se faire passer pour Ned et accepte un poste de professeur intérimaire dans une école prestigieuse. Tout d’abord totalement indifférent à ses élèves et se contentant d’attendre la fin des cours, il décide après avoir vu leur potentiel musical de constituer un nouveau groupe de Rock avec eux, sous couverture d’un projet scolaire, pour participer au Battle of the Bands.

On aura droit à des cours d’histoire du Rock entre autres. Une bande-son assez conséquente de 28 morceaux (AC/DC, Led Zeppelin, Deep Purple etc) ne manquera pas de mettre dans l'ambiance, et quand on connaît le monsieur, il est fort plaisant de s’amuser à voir toutes les références cachées dans le décor ou dans les répliques. 

 

 

DETROIT ROCK CITY PAR ADAM RIFKIN - 1999

Shout it, shout it, shout it louuuuuuud ! Si le titre de l’un des morceaux phares du groupe Kiss ne résonne pas en vous, voici un topo : 1978, Cleveland, Ohio. 4 jeunes ados rebelles ont un tribute band Kiss, et s’apprêtent à aller voir leurs idoles en concert à Detroit, Michigan. Seulement leurs plans tournent court lorsque la mère ultra conservatrice du batteur brûle leurs tickets et l’envoie en pensionnat religieux, brisant leurs espoirs. S’en suivra une série de péripéties pour atteindre le lieu du show, où sont supposés les attendre d’autres billets, seulement...encore une fois un imprévu. Chaque devra se démener et faire preuve d’ingéniosité pour récupérer de quoi financer d’autres places, ce qui ne manquera d’apporter son lot de scènes cocasses.

Plutôt dirigé vers un public assez jeune, le film se situe dans le registre « teen comedy » à la « American Pie » mais ravira sans doute tout fan de rock, et particulièrement de Kiss, dont les titres abondent la majorité de la bande-son colossale, au milieu des AC/DC, Black Sabbath, Blue Oyster Cult, Santana et j’en passe…Qui plus est le groupe lui-même est présent dans le film.

 

 

SINGLES PAR CAMERON CROWE - 1992

Pour terminer cette liste nous allons parler d’un film que j’ai découvert récemment pour cet article. Située à Seattle, la ville emblématique du mouvement grunge, cette comédie romantique offre un regard charmant et authentique sur la vie des jeunes adultes dans les années 90. L'histoire se déroule autour de plusieurs personnages vivant dans le même immeuble d'appartements, mettant en lumière leurs relations, leurs aspirations et leurs défis. Il a été salué pour sa représentation authentique de la scène musicale de Seattle, il offre une plongée nostalgique dans les années 90, tout en abordant des thèmes intemporels tels que l'amour, l'amitié et la quête de soi. Pour les amateurs de musique grunge et de films sur la jeunesse, "Singles" demeure une œuvre incontournable qui résonne encore aujourd'hui.  Plusieurs groupes phares de l’époque tels que Pearl Jam et Alice in Chains sont d’ailleurs présents au casting et sur la bande originale du film.

 

 

Et voilà pour cette liste non exhaustive sur les meilleurs films autour de la guitare. Il y en a eu à peu près pour tous les goûts, avec certains films mieux réussi que d'autres.

Et vous, c'est lequel votre film parlant de guitare préféré ?

Rédacteur : Alexandre Z.